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Que reste t 'il du 3eme Reich en 2015 ?
Sans doute beaucoup de ruines encore, de lieux maintenus en l'état pour l’éducation des générations futures, un nouveau tourisme autour de ces restes macabres.
Mais qui pourra quantifier le désastre humain, comment photographier la misère intérieure, les conséquences incroyables de cette période de folie où les nazis voulaient bâtir un monde nouveau et un homme nouveau ? et à quel prix ? On dit que l'histoire ne se répète pas. Pourtant on voit poindre ici et là des idéologies totalitaristes qui veulent reformater la pensée, la société, imposer leur vision du monde, ''transformer des citoyens pépères en citoyens vert de gris'' (Jean Ferrat). Il faut lutter, toujours lutter. Ce que l'on croit acquis ne demande qu'à être défait : la laïcité, le mariage pour tous, la loi sur l'avortement, le droit de critiquer, de caricaturer, de penser par soi-même....
Les témoins du passé que je me propose d'éditer ici se veulent éducatifs, sans aucune autre prétention. Ce sont des lieux que j'ai visités, qui m'ont fortement marqué, comme je pense qu'ils vous marqueront.
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Wolfsschanze
Wolfsschanze signifie ''le repaire du loup'' en Allemand.
Hitler aimait bien ce surnom qu'on lui donnait ''le loup''.Beaucoup croient que Hitler a dirigé la guerre depuis le ''nid d'aigle'' de Bergschtesgaden. En fait Hitler n'aimait pas ce ''nid d'aigle''. Durant la période 1941-1944, c'est depuis Wolfsschanze qu'il a conduit la guerre. Wolfsschanze se situe dans l'actuelle Pologne, autrefois Prusse orientale, non loin de l'enclave Russe de Kaliningrad (ex Königsberg).
Ce lieu avait été choisi en raison de sa situation au milieu des marais, ce qui empêchait toute approche par blindés, mais aussi en raison de son éloignement ce qui rendait les raids aériens difficiles.C'était une véritable forteresse. Les bunkers qui abritaient les ''dignitaires '' du régime, avaient des couvertures de béton de plusieurs mètres de haut, qu'aucune bombe ne pouvait traverser. La défense anti-aérienne était importante, et le tout était gardé par des troupes SS. on ne rentrait sur place qu'après de longues et minutieuses vérifications. Il semblait que rien ne pouvait atteindre ni le Führer ni ses ministres.
Le 20 juillet 1944, Klaus Schenk, baron Von Stauffenberg, déposa une bombe dans la salle de réunion où se tenait Hitler. Hitler en réchappa, sa vengeance fut terrible.
L'après midi de l'attentat il recevait Mussolini, il déclara à cette occasion que s'il avait survécu c'est parce que Dieu le soutenait dans son entreprise !
L'avancée des Russes obligea les Nazis à quitter Wolfsschanze. Mais auparavant les SS dynamitèrent l'ensemble de la forteresse, au prix de tonnes d'explosifs. Il ne reste plus que des ruines actuellement, mais leur taille impressionnante donne une idée de ce que ce fut. Si vous visitez ces lieux soyez attentifs à rester sur le sentier balisé. On estime que seulement 60% des mines répandues sur les lieux en 44 ont été enlevées.
Le panneau indiquant l'entrée de la forteresse
Panneau explicatif de l'attentat contre Hitler le 20 Juillet 1944
plaque commémorative rappelant l'action de Claus Schenk
La salle de réunion où explosa la bombe
vue de l’intérieur.
Bunker de la défense anti-aérienne
Blockhaus de Hitler
escalier de descente aux ''appartements''
l'arrière et ce qu'il en reste
le chaos après la destruction
ce qu'il reste du bunker du Maréchal Goering
intérieur accessible
Entrée strictement interdite, danger de mort.
haut commandement de la Wehrmacht
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