• Auschwitz

    A lui tout seul ce nom est un symbole.

             Le symbole de tous les camps de concentration, du fascisme, du nazisme ; le symbole de la barbarie portée à son plus haut niveau ; le symbole du racisme, de la haine, de la xénophobie, des massacres de masse et de l'intolérance.  

            On aurait pu croire que cette période noire de l'histoire européenne serait une leçon à retenir pour les générations futures. Mais le temps phagocyte les souvenirs, digère les transmissions aux générations qui suivent, recouvre d'une couverture qui s'appelle l'histoire où tout finit par se confondre : Gengis Khan, Hitler, Attila ou Verdun.

            Les bruits de bottes sont à l'intérieur de l'Europe avec pour moteur toujours les mêmes ressorts : l'ignorance, la croyance de détenir la vérité, le lavage de cerveau, la terreur.

             Auschwitz se situe au nord est de la Pologne à coté de la ville de Oswiecim, non loin de la lithuanie. Sa position à équidistance des pays occupés par les Nazis avait présidé à son choix.

    Le travail rend libre ! suprême mesquinerie des bourreaux

     

    Aujourd'hui les touristes passent sous ces fourches caudines en groupes nonchalants derrière leur guide. Il en fut autrement entre 41 et 44, les guides n'étaient pas les mêmes.

     

     

    Malgré tout, petit à petit, nous sommes imprégnés par l'univers de ces lieux que nous découvrons pourtant sous le soleil.

     

    Les allées que nous parcourons, sont les mêmes que parcoururent des femmes et des enfants, mais pour eux dans un seul sens seulement.

    Ils étaient descendus du train peu de temps auparavant. Là des SS les avaient triés, ceux qui pouvaient travailler, et les plus faibles, envoyés directement à la chambre à gaz. on remarquera le sigle SNCF sur le wagon.

     

    Là des granulés de Zyklon B étaient jetés par les cheminées, ils se transformaient en gaz toxiques avec la chaleur et tuaient tout le monde

     

    leurs corps ensuite disparaissaient dans les fours en attendant un autre train.

     

    Le plus terrible, s'il y en a un, étaient les expérience que pratiquait le tristement célèbre Dr Mengele, y compris sur des bébés. Sans états d'âme, pour les nazis les juifs, Tziganes, Russes, ...étaient des sous hommes, de la vermine qu'il fallait éradiquer

     

    ici des fillettes tziganes.

    l'espérance de vie dans le camp était de 1 mois maximum, la moyenne 10 jours. Les nazis tenaient une comptabilité rigoureuse de tous leurs prisonniers. Ils les photographiaient face profil et tenaient à jour leur fiche. L'horreur de Kafka ajoutée à celle de la bêtise

     

                          

    on faisait croire aux déportés qu'ils allaient peupler des régions déshéritées pour les mettre en valeur. Tous partaient avec un nécessaire de voyage. A ceux de Grèce on avait même réussi à leur faire payer leur voyage ! toutes leurs affaires étaient ensuite réutilisées. On peut voir ici des boites à cirage, des brosses à chaussures, des gamelles, un nécessaire complet pour la toilette.

     

    .le Mur des Fusillés. Ici beaucoup périrent sous les balles, après un ''jugement'' sommaire, pour quantités de motifs, plus prétextes que motifs.

    Tout le camp était cerné de fils électriques sous haute tension. Beaucoup choisirent de se jeter dessus pour abréger leur martyre.

    A cette potence fut pendu en avril 1947 Rüdolf HÖSS, commandant du camp Auschwitz-Birkenau.

     

     

     

     


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